Le navigateur ou fureteur Internet Explorer de Microsoft a longtemps dominé le marché du monde du Web, mais a été détrôné en quelques années par plusieurs concurrents qui grugent ses parts de marché.
Le géant au pied d’argile
Si Internet Explorer avait été sans faille, probablement que la compétition n’aurait jamais été aussi féroce. Il faut comprendre que Microsoft a longtemps tenté de créer ses propres standards dans le monde du web, sans vouloir vraiment suivre les normes établies par les autres. À partir de la version 6 de IE, on a vu apparaître plusieurs bogues et aussitôt est apparue une nouvelle génération de petits fureteurs, qui ont voulu implanter des standards précis d’affichage. Et ces fureteurs émergeant de l’industrie qui aujourd’hui ont grandi et ont rapidement terrassé le géant au pied d’argile.
Les parts de marché
Selon W3Counter.com, en décembre 2012, le fureteur Chrome de Google domine le marché avec près de 30 % (29,4 %) du marché, suivi par Internet Explorer de Microsoft avec 28 % (27,8 %), Firefox avec 20,1 %, Safari d’Apple avec 14,5 % et en queue de peloton, Opéra avec 2,5 %. Les autres produits naissants se partagent un maigre marché de 5,4 %.
Les prétendants au trône
Selon le site Top Ten Reviews de janvier 2013, le navigateur Chrome de Google obtient une note de 9,85 sur 10 suite à l’évaluation de la performance de 50 critères établis par leurs experts (vitesse, l’affichage, sécurité, assistance technique…). Suit juste derrière Firefox, avec une note de 9,33, perdant des notes principalement à cause de sa lenteur relative lors de son lancement (2,3 secondes de plus).
Le navigateur Internet Explorer n’est pas loin derrière avec 9,03, nez à nez avec Opéra un petit fureteur offrant une performance assez étonnante. Suit Safari d’Apple avec une note de 8,7, fureteur très rapide, mais hypothéquer pas le fait qu’il n’est pas open source pour le développement d’application en logiciel libre, comme Chrome et Firefox.
Mon expérience
Tout comme le marché, j’ai migré d’Internet Explorer vers Firefox quand celui-ci s’est mis à offrir des applications gratuites développées par la communauté, pour faciliter mon travail. Mais effectivement je trouvais Firefox lent à répondre quand plusieurs onglets étaient ouverts. Je suis alors passé à Chrome il y a un an, et je suis tombé follement amoureux de ce produit, tant par sa vitesse que de ses applications.
Du fait que je suis déjà un utilisateur de Gmail et de plusieurs produits Google (Agenda, Igoogle, Analytics…) il y a beaucoup d’avantages à naviguer dans le grand bateau de Google, même si celui-ci domine ma vie, mes informations personnelles et professionnelles. Mais avec un peu de discernement et tant que la confiance règne, je continuerai de supporter Chrome.