Voici ma compilation des 7 plus grands fiascos du web et de l’internet, depuis l’année de sa création, en 1995 jusqu’en 2012. Sauve qui peut!
1. Internet Explorer – 1995
Le fureteur Internet Explorer (IE) de Microsoft existe depuis 1995. Pourtant Chrome, le navigateur de Google, lancé en 2008, domine pourtant IE. Depuis toujours, IE a été en proie à une tonne de bogues et de critiques négatives, malgré ses nombreuses mises à jour. Microsoft a toujours refusé de suivre les standards du web en créant des règles étranges. Pourtant les dernières versions de IE s’améliorent, mais un peu trop tard pour la majorité des internautes.
2. La fusion AOL et Time Warner – 2000
Dans les années 90, America Online qui a été un des premiers fournisseurs d’accès Internet, dominait les États-Unis avec son portail et nageait dans l’argent. Tellement d’argent, en fait, qu’ils ont acheté Time Warner en 2000 pour 165 milliards $, la plus grande fusion d’entreprise de communications de l’histoire. Puis, après que la bulle des technos a crevé en 2002, et tout s’est mis à aller mal. Un an plus tard, AOL a enregistré une perte de 100 milliards $. Après la déconfiture d’AOL, Time-Warner a abandonné en 2006 le nom AOL, qui est redevenu une société de médias numériques en 2009, et est lentement de retour.
3. MySpace – 2005
L’histoire du réseau social MySpace est étonnante. Fondé en 2003, MySpace est devenu le réseau social dominant en 2005 et a été vendu pour 560 millions $ au milliardaire australien Rupert Murdoch. Bientôt les défauts de MySpace apparurent au grand jour, comme le pourriel, les virus et la pornographie, qui ont tôt fait de pousser les internautes vers le nouveau Facebook plus convivial. L’artiste américain Justin Timberlake a racheté MySpace pour 35 millions $ en 2011, et l’a relancé janvier 2013.
4. Groupon refuse de vendre à Google – 2010
En 2008, Groupon a créé un service d’envoi d’aubaines quotidiennes dans votre boîte de courriel. En 2010, elle était une des applications les plus populaires du web avec des millions d’utilisateurs. Google a alors tenté d’acheter l’entreprise pour 6 milliards $. Groupon a rejeté l’offre, prétextant le fait de se lancer en bourse. Mais deux ans plus tard, l’action de Groupon a chuté de 80%. en 2012. En plus de l’apparition de dizaines de services semblables, les internautes se sont fatigués de recevoir des coupons par courriel, et les entreprises ont cessé d’offrir des rabais n’ayant noté aucune augmentation de leur clientèle.
5. Les cartes routières d’Apple – 2011
Apple était si confiant de son nouveau logiciel de cartes qu’il a retiré l’application de cartes Google sur tous ces produits Apple. Aussitôt en ligne en septembre 2012, Apple a fait l’objet de blagues, à cause de nombreuses cartes erronées qui montraient des villes plates ou d’autres noyés sous l’eau. C’était le chaos. Un mois plus tard, le VP responsable d’IOS (le système d’exploitation d’Apple pour ses appareils portables) a été remercié par la société, parce qu’il refusait de s’excuser pour le fiasco des cartes. Le PDG Tim Cook a alors publié des excuses à sa place. Quelques mois plus tard, Google Maps a été réinstallé sur IOS, avec des milliers de téléchargements le jour de sa sortie.
6. Zynga – 2011
La société Zynga a créé le classique jeu Farmville, qui en 2009 a captivé des millions d’internautes. En 2011, la société a été introduite en bourse générant 1 milliard $. Zynga s’est alors mis à acheter à grands frais plusieurs jeux, sans grand succès. Fin 2011, Zynga avait perdu 400 millions $. En 2013, 520 employés ont été mis à pied, trois principaux bureaux fermés et un ancien cadre de Microsoft engagés pour diriger la société. Un jeux qu’ils ont perdu, entrainant un naufrage dans la mer de la cupidité.
7. Les fraudes de clics sur YouTube – 2012
Le site d’hébergement de vidéos YouTube a accusé les entreprises RCA, Universal Music et Sony BMG d’avoir gonflé artificiellement le nombre de visionnement de ses vidéos musicaux. Suivant ces accusations, YouTube a retiré plus de 2 milliards de pages vues à travers son site. Les pages officielles de Universal et de Sony qui autrefois offrait un large choix de vidéos musicaux ont alors été vidées leurs vidéos. Sony/BMG a vu son total global de vues passer de 850 millions à seulement 2 millions. RCA,quant à elle, serait passé de 159 à 120 millions, et Universal aurait perdu plus d’un milliard de vues dans l’aventure. Ces trois géants de l’industrie trichaient avec l’aide d’agences spécialisées pour créer ainsi de toutes pièces de véritables succès là ou la réponse du public n’était réellement pas présente.